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Alexandrine, cette étrange rencontre
7 mars 2003

Trop c'est trop !

Au bureau je ne dis rien à Marie. J’essaie de penser par moi-même.

Ce mardi soir, nous sommes en train de diner, en silence. De ces silences pesants. Je le vois soucieux, je ne peux m’empêcher de demander

........ Ça va Jocelyn ?

....... Oui ça va, mange avant que ça refroidisse ! Si tu veux parler ça sera après dîner

Pensée ...... Oh merde il est de mauvais poil !

Je ne dis plus un mot, une boule se forme dans ma gorge. J'avale ma soupe et ne mange rien d'autre. Je n'ai plus faim. J'attends qu'il finisse et commence à débarrasser la table et ranger. Je veux que Flavia retrouve sa cuisine comme elle l’a laissé.

Il va dans son bureau, moi au salon. Je fume ma cigarette et m'évade dans mes pensées.

‘’ Je vais aller me coucher parce que là je sens la soirée de merde. ‘’

Je fume une deuxième clope, me douche et me couche il est à peine vingt-deux heures

Ce soir pareil, il ne m'adresse pratiquement pas la parole. Je reste calme.

J'ai les mains sous la nuque essayant de rassembler mes idées, pourquoi il fait la gueule ? Est-ce que c’est cette maison qui lui cause souci ?

Il arrive, les cheveux humides, il sort de la douche. Il me regarde avec son sourire de merde, un sourcil levé et me dit, d'un ton caustique ou toute l'ironie possible transperce

....... Dans le sens où tu ne sais jamais répondre à une question, je vais encore décider sans toi. Déshabille-toi, nous allons faire l’amour !

Je le regarde, médusée, qu'est-ce qu'il lui prend, il est dingue ou quoi ?

..... Enlève ta nuisette, ne me fais pas perdre mon temps.

La colère monte, je sens mon pouls s'accélérer et sans réfléchir, je lui lance d'un ton tout aussi ironique que lui

..... Jocelyn Gaussien de la Maleverne va te faire foutre ailleurs !

Je me retourne, j'ai le cœur qui va exploser tellement il bat vite et fort par la colère. Non mais il m’a pris pour qui ?

Il se lève d'un bond, fais le tour du lit, m'attrape par les épaules et me lève d'un coup. Je vois les muscles de ses bras complétement tendus. Je me retrouve en position sous son bras, et là je sais que je vais prendre de quoi. J'ai une suée qui ruisselle le long de ma colonne et descend jusqu’au bas de mes reins.

Il claque une fesse, l'autre, une pluie de gifles cinglantes s'abat. J'essaie de bouger de me dandiner, d'échapper aux coups, il tape, ça tombe sur les cuisses, sur les fesses. J'ai de gros sanglots dans la poitrine, mes larmes coulent. Il me redresse, me jette sur le lit. Je le vois enlever son pantalon de pyjama.

‘’Oh non pas ça ! j'ai le cul en feu. ‘’

Je voudrais me lever, il me tient, remonte mes bras de chaque côté de ma tête, et me pénètre d'un coup. J'ai envie de crier, j'ai mal aux fesses, aux cuisses. Je sens le feu des claques, en me pénétrant, il me fait mal. Je ne pense plus à rien, je suis dans le néant, je tombe au fond d’un gouffre sans pouvoir remonter. Il roule sur le côté.

Je viens de prendre, mais je suis tellement en colère que je lui jette dans sa gueule

 ......T'es qu'une raclure de merde

Il se lève remet son pantalon de pyjama, va pour sortir de la chambre, se retourne et me lance

........ La raclure te fessera demain matin au déjeuner, ça te mettra de bonne humeur !

Il éteint la lumière et ferme la porte.

Je me lève, vais à la salle de bains, me laver. Je reste au moins dix minutes sous la douche. En sortant j'écoute, il n'y a pas de bruit. Je vais au salon fumer une clope, une autre, et me recouche. J'ai du mal à m'endormir. Je le sens se coucher à côté de moi, il est plus de minuit

J'arrive au bureau avant Marie, je mets la cafetière en route, m'assois, je n'ai pas vraiment mal aux fesses mais quand je reste assise comme dans le RER, je sens la chaleur arriver.

Ce matin, j'avais sur les fesses et le haut des cuisses la marque de ses doigts. Une fois mon café bu il m'a regardé droit dans les yeux s'est levé et s'approchant de moi pour me lever de ma chaise.

....... As-tu souvenance ? La raclure va te remémorer ton irrespect. Je vais te faire ravaler tes insultes, tu vas finir par comprendre que je ne les tolère pas ! et ne les tolérerais jamais !

Son intonation froide claque sentencieusement. 

En soulevant ma nuisette il a vu, c'est obligé les marques d’hier. Il tapait sur le haut des cuisses. Les dents serrées, je me retenais de pleurer. Il claquait le haut des cuisses, distribuant des gifles appuyées, rapides et difficile à supporter. Après une quinzaine de claques sur la gauche, il s’en est pris à la droite. La chaleur devenue douloureuse, j’ai fini par éclater en sanglots.

J'allume une cigarette et reste dans le vague, je sens bien depuis quelques jours, qu'il est un peu sur les nerfs, je fais tout pour garder mon calme.

Il a même engueulé Flavia hier au soir, parce qu'elle avait déplacer ses dossiers pour faire les poussières et la pauvre les a remis à gauche au lieu de droite, je ne sais plus, enfin un truc comme ça

Depuis le début du mois il parle en français avec Flavia. Je peux suivre ce qu'ils se disent. D'ailleurs je ne le trouve pas aimable quand il lui demande quelque chose. Je voulais lui en parler, ça pourrait être notre mère, enfin la mienne en tout cas. Ce n'est pas parce que c'est une employée de maison qu'il faut lui parler comme un chien

.......Oh tu n'es pas bien toi !

Je sursaute je n'ai pas entendu Marie arriver. J'ai laissé la porte ouverte sur le couloir. Je sais qu'à cette heure-là pas grand monde passe, à part les femmes de ménages qui remballent leur chariot.

On s'embrasse quand le téléphone sonne, machinalement je décroche à cette heure ça ne peut être que le directeur, mon cœur fait un bond, je me sens blanchir

.........Tu peux quitter à quelle heure ce soir ?

........ Heu je ne sais pas comme tu veux

........Alex je ne te demande pas, l'heure que je souhaite, je te demande l'heure à laquelle tu peux ou veux quitter ! 

Froidement je lui fais remarquer que depuis le temps, il devrait le savoir. ....... A partir de 15h 30, tu ne le sais pas depuis le temps. 15h30-18h ! 

....... Baisse d'un ton ! 

....... Seize heures ça te va ? 

........... Parfait, passe une bonne journée à ce soir, je passe te chercher ! 

Je raccroche, Marie me fixe en tournant son café, je lui souris, elle ne demande rien. J'ai quand même envie de lui en parler, elle est tellement clairvoyante. Elle saura me dire ! 

.... Je peux t'en parler Marie ? 

..... C'est toi qui vois ma chérie ! 

Je bois mon café, nous en sert un autre, et j'allume une cigarette. J'ai les larmes aux yeux. Je lui explique tout en détail de notre soirée d'hier au soir, même la manière qu'il m'a fait l'amour comme il dit. 

Marie m'écoute, ne m'interrompe pas, quand j'ai fini, elle reste songeuse   

........... Surtout ne monte pas sur tes grands chevaux à ce que je vais te dire, et essaie de comprendre 

Je lui fais oui de la tête 

....... Mardi Phil était dans son bureau. Ils parlaient de tout de rien enfin surtout de la maison. Joss voudrait que le mariage se fasse dans cette maison, il a dit à Phil. ……… Si j'en parle à Alex elle va encore me dire pourquoi

Phil lui a demandé s’il voulait que nous abordions ce sujet avec toi comme ça au cours d'une conversation. Joss n'a pas eu le temps de répondre son téléphone a sonné. Phil a voulu sortir, mais Joss lui a fait signe de rester. Du coup il a entendu la conversation.

Jocelyn est devenu livide. Il a répondu très sèchement, à la fin, il a dit. ……..Je verrais avec ma future femme, je ne suis plus seul à décider.  Il a raccroché en colère, a appelé sa secrétaire pour lui passer un tel savon, que quand Phil est passé dans son bureau il l'a trouvé en larmes. Parait qu'il a été cinglant en lui disant   " Vous êtes là pour filtrer mes appels si vous n'êtes pas capable de faire votre travail correctement allez vendre des patates sur le marché "

Avec Phil on pense que c'est sa mère, qui l'a appelé. Tu sais ma chérie, il n'a eu aucun amour de la part de cette femme, après il est tombé sur son ex. Il a eu des dizaines de maitresses, quelques-unes se confiaient à moi quand elles venaient à la maison avec Joss, une un jour m'a dit. ……Je ne sais pas quel genre de mère il a eu, mais il en veut terriblement aux femmes, pour lui on est toutes des putes.

Je ne dis rien, je ne bouge pas. Je retiens ma respiration. D'un ton calme sans aucune colère, d'un ton ou l’incompréhension perce

 ........ Il me dit toujours que je ne dois pas m'en prendre aux autres quand je suis énervée, et lui qu'est-ce qu'il fait ?

 ........ Des fois Phil me demande si tout va bien entre toi Joss, et quand je demande pourquoi, il répond. ....... Aujourd'hui il était dans une colère noire, tous ceux qui passaient dans son bureau s'en prenait plein la tronche.  Et ce n'est pas pour ça qu'il s'en prend à toi le soir ma chérie

......  Heu non ! Enfin des soirs il ne décroche pas un mot.

.........Là c'est différent ça le ronge cette histoire ! Il en veut tellement à sa mère. Il ne sait pas comment aborder le sujet avec toi pour aller là-bas. D’autant qu’il s’était juré de ne jamais y remettre les pieds.

Elle ne sait pas la raison, est ce que je dois lui en parler ? Est-ce que ce n'est pas trahir Joss. Oh merde ! Je ne sais pas quoi faire

...... Alex tu es partie ?

Un sourire triste.  ...... Non je suis là

...... Tu vois je te parle et tu n'écoutes pas. Alors moi je m'en fous mais reconnais que Joss ça doit l'énerver !

......Est-ce que tu sais pourquoi sa mère ne l'aimait pas ?

Elle secoue la tête. .......... Non, je suppose que c'est parce qu'elle n'en voulait pas, sa sœur avait à peine un an

Je reste songeuse

...... Si je te dis quelque chose tu ne le diras pas à Phil ? Je veux que ça reste entre nous !

...... Si tu me dis de ne pas en parler, tu sais que je n'en parlerais pas ! 

...... Je te fais confiance Marie, parce que là je crois que je vais trahir Joss en te disant ça, je pense qu'il n'en a jamais parlé à personne

........... Si tu n'as pas suffisamment confiance ne dis rien, je ne me vexerais pas !

J’allume une cigarette et cherche mes mots....... ..... Voilà en fait sa sœur est du père et de la mère, mais Jocelyn est de la mère et du frère du père enfin de son oncle tu vois ce que je veux dire ?

Elle sourit .... Non pas vraiment.

..... Bah en fait la mère se tapait les deux frères, la sœur est de son mari, Joss est de son beau-frère.

 ...... Ok je comprends ! Alors ça explique certains trucs !

Nous continuons de parler une bonne partie de la matinée, sans ouvrir aucun dossier. Pas grave, on rattrapera, rapidement.

Je demande à Marie, si je dois devancer Joss et demander de faire le mariage dans la maison

. ..........Oui au contraire, comme ça il verra que vous pensez la même chose !

On éclate de rire

Ce midi je lui paie le chinois, on prend notre temps et rentrons au bureau à 13 h passées. On a encore pas mal parlé, de tout de rien, de la maison je lui ai dit certaines idées de Michel pour l'améliorer et la moderniser

A l’heure dite, je fais deux grosses bises à Marie et pars. Il est là à m'attendre avec son air fermé

Son visage s’éclaire dès qu’il me voit. ‘’ Oh merde comment je l'aime ce con !’’

Il me prend dans ses bras, il a mis la voiture au parking. Devant la borne de paiement il m'embrasse avec toute la passion que je lui connais. Je mets mes mains sous sa veste, caresse son dos au travers de sa chemise.

En souriant il chuchote à mon oreille "Chez nous ce soir mon ange. On ne peut pas ici."

Le matin est oublié. Je sais qu’il va me faire vraiment l'amour.

Joss, n'est que tendresse et amour, je lui rends au plus fort que je peux. Il ne parle plus de ses parents et je n'en parle pas. Je ne veux pas le voir soucieux et je ne veux pas qu'on s'engueule. Je fais donc très attention à ne pas mettre de l'huile sur le feu.

Nous n'avons parlé que maison, Michel envoie un mail avec plans et explications un peu près tous les deux ou trois jours à Jocelyn et on en discute le soir

Il rectifie ce qui ne nous convient pas ou moyennement. La maison se dessine dans un genre qui me plait bien.

Nous sommes fin février, en plein hiver. Le temps est froid, gris. J'ai hâte d'être au printemps. De revoir le soleil.

Un soir à table Joss me dit. ......... J'aurais plusieurs choses à te soumettre mon ange.

Après manger, je vais vite enfiler ce nouveau beau pyjama en soie qu'il m'a offert, et vais le rejoindre sur le canapé, il m’attend avec deux expressos. Il me laisse fumer ma cigarette.

......Il nous faut nous décider rapidement pour la maison ma douce !

...... Heu oui pourquoi ?

...... D'après les plans de Michel, est-ce que cela te conviendrait ?

....... Oui bien sûr et toi ?

...... Donc nous l'achetons ?

...... Bah pas nous ! Toi ! Tu veux que je l'achète avec quoi ? Ma maison ne fait pas le quart du prix.

Je finis ma phrase en éclatant de rire

...... Dans à peine six mois nous serons mariés ma douce, ce qui est à moi est à toi obligatoirement !

...... Bah non, pas obligatoirement. Si tu fais un contrat de mariage, tu gardes ce qui es à toi !

...... Mais il n'est pas question d'un contrat de mariage, on ne se marie pas, pour divorcer

Il parle d'un ton un peu sec, ce qui me fait monter en pression

Je réponds sur le même ton que lui ....... Bah je n'en sais rien, on n’a pas vraiment le même train de vie

........Alex ne commence pas à tout embrouiller. Je te demande si oui ou non nous nous arrêtons sur cette demeure.  Ce n'est pas compliqué !

...... Mais je n’en sais rien. Depuis pratiquement un mois qu’on en parle, tu dois bien avoir ta petite idée.

 ...... Donc demain je téléphone à l'agence qu'elle voit avec le notaire pour signer le plus rapidement possible !

J'allume une cigarette, et je vois qu’il me regarde avec un drôle d'air, je lui souris

......Ton appartement, il est dommage de le laisser, vide comme ça, que comptes-tu en faire ?

....... Heu bah je ne sais pas pourquoi ?

Agacé, il répond sèchement....... Ne pose pas une question à la mienne, en guise de réponse réfléchis un peu !

Bon là je sais qu'il m'agresse, en plus je ne vois pas pourquoi il me parle comme ça, alors que tout va bien

..... Bon qu'est-ce que t'as ce soir ! t'es de mauvais poil ou quoi ?

........ Mais non je ne suis pas de mauvaise humeur ! Depuis une heure nous dialoguons sans communiquer. Tu es incapable de répondre à ce que je te demande !

...... Comment ça je suis incapable ? Je te réponds ! tu te fous de ma gueule ou quoi ?

..... Oui incapable, reconnais que c’est pénible !

Il me cherche, la colère va monter. Moi aussi je le trouve pénible. Je sens qu’on va encore s'engueuler.

‘’Bon reste zen Alex !’’

....... Plutôt qu'il ne serve à rien, qu'en penses-tu ?

Et merde de toi ! De quoi il parle ? Je n'ai pas écouté. Il me regarde, les sourcils froncés et attend une réponse.

Quoi qui ne sert à rien ? Si je dis oui et qu’il faut dire non

Il demande ......... Non ?

Je réponds ironique ........ Bah non !

....... Et pourquoi ?

Oh merde ! Fallait dire oui ! Bon allez, je me lance je vais essayer de rester calme.

...... Mais de quoi tu parles ?

...... Tu n'as pas écouté un mot de ce que j'ai dit, encore une fois je parle dans le vide !

...... Bon écoute ! Là tu commences à m'emmerder. Tu es de mauvais poil et je ne comprends rien

....... Ne le prends pas sur ce ton Alex ! Redescends dans les bémols !

J'attrape la télécommande pour allumer la télé. C’est une conversation qui ne sert à rien. Je sens trop comment ça va finir.

Sèchement il m’ordonne....... Eteins-moi ce poste de télévision, nous n'avons pas fini de discuter !

........ Moi j'ai fini ! T'es en train de t'exciter parce que je ne sais pas de quoi tu parles !

........ Tu ne sais pas, parce que comme d'habitude tu n'écoutes pas !

..... Alors si je n'écoute pas, pas la peine de parler ! Tu perds ton temps.

 ........ C'est une fessée que tu veux ?  

..... Et voilà je m'en gourais ! Tu me fais chier et après tu dis que c'est moi

....... Alex, je pense que c'est ce que tu cherches !

Des frissons m'alertent que je vais perdre. On se toise, je vois qu'il est très sérieux, je le lis dans ces yeux. 

....... C'est une fessée qu'il te faut pour être attentive après ?

........ Mais arrêtes, merde. Redis-moi de quoi tu parles

........ Une conversation de vingt minutes, dure toujours trois heures avec toi. Il me faut perpétuellement réitérer.

Je ne réponds pas. J'essaie de ne pas monter en pression, en espérant qu'il me dise de quoi il parle, mais il détourne il fait exprès

....... Bon dis-moi de quoi tu parlais alors !

...... Que t'ai-je déjà dit à maintes reprises ?

Je ne quitte pas son regard qui commence à s'assombrir. Volontairement il embrouille les pistes, ne répond pas, détourne mes questions. Je sais que là, il cherche tous les moyens à me faire sortir de mes gonds.

...... J'attends ! Qu'ai-je dit ? Si je parlais dans le vide !

Oui, c'est ça, c'est bien ça ! Je suis foutue !

.......Nan mais excuse-moi, c'est vrai je n'ai pas écouté, mais vas-y dis-moi

..... Donc tu avoues ne pas avoir écouté ? C'est bien, la fessée sera plus douce !

De là il m'attrape et commence à descendre mon pantalon. Doucement que je le sente bien me dénuder. Au moment où je m'y attends le moins, une claque retentit sur mes fesses. Je reçois une bonne dizaine sur chaque fesse. Elles font mal. Mes larmes emplissent mes yeux.  Larmes de rage, larmes de douleur.
Il me repousse, je me lève.

........ Je vais me coucher, comme ça tu ne parleras pas dans le vide !

Démoniaque, il me balance. ......... Tu as raison, et nous allons faire l’amour !

 "Bah là mon pote tu peux courir. Même pas tu mets une main sur moi ! T'es malade ou quoi ?’’

Je vois un sourire ironique sur ses lèvres ......  Si ma belle je vais te prendre. Je te l'ai dit, mais tu ne t'en rappelles pas bien sûr une fessée ne m'empêchera pas de te faire l'amour si j'ai envie de toi !

Je me lève et vais pour partir, quand dans mon dos, il rajoute ............. Couche toi nue, on gagnera du temps !

Mes larmes coulent le long de mes joues. Pe"Quel salaud. Il me dérouille, et après il me saute, en fait ça le fait bander"

Cette onde de chaleur qui arrive et emplit mon ventre. Oui j'aime faire l'amour avec lui mais pas dans ces conditions

Je me couche au bord du lit, tournée. Ça ne fait pas dix minutes que je suis allongée, il arrive. Il se glisse dans les draps. M'attrape d'un coup sec par l'épaule, pour me faire tourner de son côté.

...... Je t'ai demandé de te coucher nue, tu veux une autre fessée ? lève-toi et enlève ce pyjama

Alors là je commence à bloquer. La douce chaleur dans mon ventre, devient douleur. Je sens que je m’enfonce dans un abîme. Je ne bouge pas. Il s'assoit dans le lit, pousse draps et couvertures, m'attrape et me mets en travers de ses jambes  " Oh putain ! Cette force qu'il a. Il pourrait déplacer des montagnes"

Je sens mon pantalon glissé, une claque douloureuse s'abat sur mes fesses déjà chaudes de tout à l'heure, et une deuxième, il me met une fessée rageuse. Ça claque, ça pique. Il me corrige méchamment. J'en ai un haut le cœur. Mon estomac se soulève. 

Il gronde........ Enlève ton pyjama, !

En pleurs je fais glisser mon bas de pyjama, et déboutonne le haut qu'il attrape et jette au pied du lit. Il me retourne sur le dos, insère ses doigts dans mon intimité, me regarde narquois.

....... Mais tu es prête ma belle !

Il grimpe sur moi. Attrape mes mains et les tiens serrées au-dessus de ma tête. Je sens sa virilité sur mon bas ventre. Il n'est pas caressant, il est brutal, bestial. Il enlève sa bouche de mon sein et va sur l'autre, il s'écarte un peu va fouiller mon intimité brutalement, d'un coup il est en moi, je pleure doucement et ne bouge pas.

Son soulagement lâché, il se remet sur le côté. Je ne pleure plus, je suis folle de rage. J'ai envie là tout de suite de lui faire ravaler sa bestialité de gros porc.

.......... C’est bon ? Monsieur est soulagé ?

 ....... Je t'ai prévenu ma douce, ne joue pas avec moi !

......... Tu n'es qu'un gros con de porc

....... Oui ma belle, et tu seras fessée demain matin au petit déjeuner.  En allant au travail tu penseras à moi

Je me lève, vais à la salle de bains faire une toilette, mes fesses sont écarlates. Je sais que quelques petits hématomes vont subsister

Il a éteint la lumière, je me couche, au bord du lit.
Le radio-réveil sonne, 7 heures. Il l'éteint ............ Allez ma belle c'est l'heure !

Il se dirige vers la cuisine met l’expresso en route. Je sors les bols, il sert le café, me sourit, j'ai encore la soirée d'hier en tête. Je lui lance un regard plein de rancœur.

Il boit son café tranquillement assis en face de moi, je bois une gorgée et allume ma cigarette,

........ Eteints moi cette cigarette ! On peut boire le café sans que tu nous empoisonnes ?

Je n'ai pas envie qu'il m'emmerde ce matin je l’écrase dans le fond du cendrier. Je bois mon café. Au moment où je me lève

 ..... Approche !

Je sens mon cœur qui bat " Oh putain ! Qu'est-ce qu'il veut encore."

Il attrape mes mains, sonde mon regard au plus profond, que j'en frissonne.

....... Le gros porc va te faire ravaler ta trivialité. Tu te rappelles ma douce ? Ou la nuit t'a tout fait oublier ?

Je pâlis, oh non ce n'est pas possible !

 ....... Non Joss, c'était sur la colère, essaie de comprendre, si tu veux on en parle ce soir !

.... Oui ma belle on en parlera ce soir ! Mais pour la minute je vais te rafraichir la mémoire ! Tes paroles ordurières tu les jettes à qui tu veux mais pas à moi !

Je me retrouve plaquée contre lui pliée en deux sous son bras. Mon pantalon descend. Il me laisse comme ça quelques minutes, secondes je ne sais pas ! Une aigreur m’envoie un arrière-goût acide de café. Mon ventre me torture, je crispe les fesses. 

Il attend, il promène ses mains sur mes fesses. La douleur de mon bas ventre se transforme en douce sensation. Je me décontracte. Quand sa main percute ma fesse d’une puissance inouïe. Il me met une trempe d'un autre monde. Il frappe avec une force terrible. Sans s’arrêter il me corrige. Les claques cinglent, cuisent. Je ne vois pas la fin. Je serre les dents, pour ne pas hurler. Il me lâche et se dirige vers la salle d'eau.

Je me retourne dans l'évier et vomis mon café. Je vais me préparer. J'en ai gros sur la patate. Je n'arrive même plus à pleurer. Je me maquille un peu plus pour effacer les traces de cette épouvantable correction. Je sors en claquant la porte avec toute la violence que je peux.

Cette nouvelle fessée, cette nouvelle prise de force, m'anéantissent. Je ne sais plus où j'en suis. Je l'aime, oui c'est certain, mais je ne peux pas continuer comme ça. Ce n'est pas possible. Il va me détruire. Je ne veux même pas en parler à Marie, ça fait trop.

Je crois qu'il a un sérieux problème ce mec. Il est tendre amoureux, et quelques jours après c'est un enragé, un violeur.

Je suis en train de faire des bons, pour la compta, quand je m'aperçois que Marie me regarde, j'ai les larmes qui coulent sur mes bons.

........ Qu'est ce qui se passe Alex depuis le dernier week-end à la campagne ?

Je fais non de la tête, je ne peux pas parler, je sens que je vais exploser en sanglots

........... C’est avec Jocelyn ? C’est la maison ?

Je refais non de la tête

 ...... Viens manger Alex, c'est l'heure.

Je lui fais non de la tête. Je n'ai pas parlé de la matinée. J'ai trop peur d'éclater en sanglots. Je reste au bureau pendant qu’elle va manger.

Le soir je rentre il est pratiquement dix-huit heures, Flavia est sur le point de partir, je lui demande si Joss est rentré, elle me dit oui qu'il est dans le bureau. Je bois un grand verre d'eau fraîche, en passant dans l'entrée je range mes chaussures dans le placard, sur mon étagère, vais me doucher et me coucher. Je fonds en larmes, avant de m'endormir épuisée.

En se couchant il entoure ma taille de son bras, ce qui me réveille. Je le repousse et me lève. J’ai la bouche sèche, je bois un grand verre d'eau et vais dans le salon. Je fume une bonne partie de la nuit les yeux dans le vague, sans penser à rien.   A cinq heures je vais me recoucher, le réveil sonne deux heures plus tard.

Je bois mon café sans un mot, je sais je sens qu'il me regarde, je ne lève pas les yeux, je sors de la cuisine, vais m'habiller, je ne me maquille même pas, je m'en vais, j'arrive à 8 heures dix au bureau, je prépare le café, m'assois fume une cigarette, et me mets à pleurer.

Mes larmes s'arrêtent, je me sers un café allume une énième cigarette, regarde dans mon tiroir s’il m'en reste. " oh merde c'est le dernier paquet, tant pis à midi j'irais acheter une cartouche, au tabac du coin."

Marie arrive, vient m'embrasser et me regarde profondément

....... Tu as encore pleuré ?

Je sens mes larmes revenir, je baisse la tête, tourne mon café, elle s'en sert un et s'installe à son bureau.

Elle ne dit plus rien ! Vers neuf heures elle décroche le téléphone,

Marie ........ Allô chéri

........

........ Comment est Jocelyn en ce moment au boulot ?

Je lève la tête, la regarde avec un air d'abrutie complète, et lui dis ........ Non Marie, laisse tomber !

Elle continue sa conversation, je ne l'écoute plus, je suis partie loin dans ce néant. J'allume une clope, et m'aperçois que je suis en train de faire un dossier dépassement de compte, sur un dossier de compte d'avance sur titre. J'attrape la feuille la froisse rageusement et la jette dans la poubelle.

Je prends la pile de bons, la jette dans la corbeille sur le petit meuble

Je me sers un nouveau café. J'en suis au quatrième depuis huit heures ce matin, et rallume une clope. J'ai les yeux dans le vague, je fixe sans rien voir. L'heure de manger arrive, je n'ai rien fait ce matin, Marie me demande si on va manger, je lui fais non de la tête.

Je reste au bureau, attends quelques minutes après son départ, et sort acheter une cartouche de clopes, il m'en reste deux dans mon paquet de ce matin.

Le soir je rentre un peu avant dix-huit heures, vais dire bonsoir à Flavia qui me dit s’il est rentré ou pas. Elle me regarde tristement. Je me douche et me couche.

Il me fout la paix, ne vient pas me chercher, et ça m'arrange. Je me couche dors quatre ou cinq heures d'un sommeil agité, me relève quand il est au lit, fume une partie de la nuit, pleure tout mon soûl, me recouche.

Le matin je me lève je ne vais même plus boire mon café avec lui. Je m'habille et pars.

Vendredi je quitte après Marie je ne rentre pas, je vais chez moi. Je reste tout le week-end à pleurer, fumer et boire du café.
Lundi matin je vais au travail

Toute la semaine, je rentre chez moi. J’ai pris ma décision.

Ce jeudi j'enfile un jeans et m'aperçois qu'il me nage à la taille, aux cuisses, je me pèse, j'ai perdu 2kgs. Je ne mange plus avec Marie, je hais le bruit du self d'entreprise. Je n'ai pas faim. Le soir je hais ce silence de la maison, un verre d'eau me suffit. Je suis fatiguée éreintée. Je marche comme un zombie. Marie me regarde tristement, ne me pose pas de question. Au travail, je fais tout et n'importe quoi, je n'arrive pas à me concentrer, Marie répare mes erreurs sans rien dire

Le samedi matin alors que je sors de la salle de bains, j'entends sonner, il est neuf heures vingt, j'ouvre. Jocelyn se trouve devant moi. Mon cœur s'accélère, je lui tourne le dos, vais me mettre en boule dans le coin de mon canapé. Je suis livide. Il rentre, ferme la porte, quitte son blouson qu'il met sur le dos d'une chaise. Il va dans la cuisine, farfouille, je ne sais quoi. Il reprend son blouson et sort. Je me mets à pleurer comme une conne. Même pas dix minute après il arrive avec deux bouteilles de jus de fruits, il retourne dans la cuisine, et revient avec un grand verre de jus d'orange qu'il me tend. Je ne le prends pas. Je ne veux pas qu'il me touche, je ne veux pas toucher ses mains. Il le pose sur la petite table, j'allume une nouvelle clope et reste dans le vague. Il s'assied et attend. Les minutes s’égrènent lentement, dans un silence mortel
Il finit par mettre son bras derrière ma tête et m'attire vers lui. Je me lève comme un ressort, m'assois en boule dans le fauteuil qui est sur le côté

Froidement je lui annonce. ..... Ne me touche pas, tu ne me toucheras plus !

Il me regarde, me détaille de la tête aux pieds, ne dit rien, je croise son regard, je ne vois rien. Dans le mien je pense qu'il y a de la colère, du dégoût.

....... Ma douce, veux-tu que ........

Je lui coupe la parole, le toise de toutes mes forces pour bien qu'il lise qu'il peut aller se faire foutre et avec le même ton froid .........

...... Je ne suis pas ta douce, arrête de m’appeler comme ça

Il pousse un soupir, je ne lâche pas son regard, une ombre de tristesse passe dans ses yeux, il se ressaisit rapidement

 ....... Alex, veux-tu que l'on parle ?

.......  Je n'ai rien à te dire !

Il se lève, remet son blouson et sort, j'entends la porte se fermer. Je reste là sans bouger, je suis épuisée. Ce peu de paroles m'ont demandé trop d'efforts. Je m'allonge sur mon canapé, et m'endors.

Je me réveille toute habillée dans mon lit, je regarde l'heure au radio réveil je vois quatorze heures vingt-sept. J'essaie de rassembler mes idées, je suis vraiment cinglée, dingue de chez dingue, jamais je ne me suis couchée dans mon lit toute habillée

Il va vraiment falloir que je me ressaisisse, sinon je vais tomber en dépression, et là je n'aurai pas la force de me battre, c'est trop dur.

Les mains sous la nuque, je repasse le film des derniers jours avec Jocelyn.

Pourquoi cette hargne, à me faire mal, je paie pour qui ? Sa salope de mère ? Sa salope d'ex ? Quelle femme a pu le rendre comme ça, alors qu'il sait être tellement charmant, prévenant, amoureux.

Bon d'accord je l'insulte, mais j'ai des raisons quand même, je ne vais pas me laisser prendre de force sans rien dire. Je me défends avec les armes que j'ai, malheureusement c'est encore contre moi, que ça se retourne. En fait il a toujours le dernier mot. J'ai juste à fermer ma gueule et à subir.

Bah non c'est fini, il est reparti c'est très bien. Je vais essayer de remonter la pente, je vais aller faire quelques courses au supermarché, je n'ai rien absolument rien dans mon frigo, peut être un paquet de pâtes dans le placard, et encore je n'en suis pas sûre.

Je voudrais me lever, mais je suis tellement fatiguée, que je n'arrive pas à coordonner mon cerveau et mes gestes. Je reste là les yeux grands ouverts sur le plafond. J'ai envie d'aller aux toilettes, faut que je me lève. Je n'ai pas la force, je m'assois sur le bord du lit. J'ai le cœur qui cogne tellement fort, comme si je venais de courir le marathon.

Avec peine j’arrive à la porte de la chambre, je l'ouvre. Je suis dans le couloir, mes tempes me vrillent et raisonnent dans mon cerveau. Vite il faut que je m'assoie. La tête me tourne, une nausée me soulève l’estomac. Je suis dans le brouillard le plus complet. Mes jambes ne me portent plus, je vois le mur du couloir qui bouge, qui bouge. Qui se rapproche dangereusement.

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